Irak, Afghanistan, le chaos

C’est tous les jours. Des civils, enfants, femmes, personnes âgées, meurent en Irak, victimes d’une guerre atroce engagée il y a 5 ans par George W.Bush, le grand ami de Sarkozy.

Les quelques images qui passent encore à la télé nous habitueraient presque à ce spectacle insupportable. Cela fait 5 ans, et aucune issue n’est entrevue, Bush envoie toujours plus d’hommes et de matériel. On se souvient que la droite américaine avait justifié la guerre en disant que l’Irak possédait des armes de destructions massives et qu’il fallait lutter contre le terrorisme. Cela n’était bien sûr que du pipo. Aucune arme de ce genre n’a été trouvée. Et alors que le pays n’avait aucun lien avec des réseaux terroristes, l’Irak est devenu avec la guerre un terrain de prolifération du terrorisme.

Des dizaines de milliers d’irakiens sont morts, ainsi que 4000 GI’s. Des milliers d’anciens soldats américains sont blessés, sont devenus fous ou se sont suicidés. Et des centaines de milliards de dollars ont été engloutis dans les dépenses militaires. Quel gâchis ! Imagine ce que l’humanité aurait pu faire avec ces fortunes colossales, pour le développement, l’accès à l’eau potable, l’alphabétisation, la santé, le développement économique…

Mais ce n’est pas tout. Les mêmes qui ont menti à la face du monde, qui sont responsables du massacre, continuent dans leur folie. A grands renforts médiatiques, ils préparent les esprits, conditionnent les opinions mondiales à d’autres conflits à venir, en ciblant la prétendue menace de l’Iran.

Et alors que l’Irak est dans le chaos, les mêmes causes produisent les mêmes effets en Afghanistan. Le pays s’enlise dans la violence. La guerre, comme ailleurs n’est pas la solution. Sarkozy avait promis pendant la campagne électorale 2007 de retirer les troupes françaises d’Afghanistan. Il vient de renier une fois de plus ses promesses en envoyant à Kaboul plus de 1000 hommes supplémentaires. Alors qu’il prétend que « les caisses sont vides », qu’il n’y a pas d’argent pour la santé, pour l’éducation ou pour la recherche, il trouve soudain des centaines de millions d’euros pour envoyer des hommes en Afghanistan.

Décidemment, le poète Jacques Prévert avait mille fois raison : « quelle connerie la guerre ! ».