Sarkozy : "Il faut virer la direction de France 3 !" (la vidéo qui buzze)

Publié le par Section du Parti Communiste d'Epernay



Une vidéo où le président s’agace contre un technicien de France 3 avant son entretien lundi soir sur l’Union européenne a "fuité" sur internet. Morceaux choisis.

La scène se passe en mars 2007, deux mois avant son élection. Alors candidat, Nicolas Sarkozy agacé d’attendre debout dans les coulisses de l’émission «France Europe Express» intervention, s’était alors emporté, selon le Canard Enchaîné : «Il faut virer la direction de France 3 ! Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ça ne va pas tarder !»

Bis repetita lundi soir, dans le studio du 19/20 à quelques minutes du début de son interview sur l’Union européenne. La séquence enregistrée n’est évidemment pas passée à l’antenne mais elle a fuité sur les plateformes de partage vidéo sur Internet et s’est retrouvée sur le site d’information Rue 89. Face à Nicolas Sarkozy, le directeur de l’information de la chaîne, Paul Nahon, et les trois journalistes Audrey Pulvar, Véronique Auger et Gérard Leclerc.

’Ca va changer là"

Le président de la République est pris en charge par des techniciens et une maquilleuse de France 3. Il salue alors un technicien-son venu lui installer un micro. Ce dernier ne répond pas. Nicolas Sarkozy ne semble pas apprécier. Après s’être plaint de ce manque de politesse, tout en colère contenue, il assène : "on n’est pas dans le service public, on est chez les manifestants". Et de conclure par : "Ça va changer, là." Maintenant, il peut le faire.

Ensuite, sans doute histoire de détendre l’atmosphère , il plaisante sur la "placardisation" de Gérard Leclerc. Il est -avec Audrey Pulvar et d’autres présentateurs et rédacteurs en chef de France 3- l’un des signataires d’une tribune très critique sur la réforme de l’audiovisuel public, publiée la semaine dernière dans Le Monde. La question de M. Sarkozy fuse : "T’es resté combien de temps au placard ?" Malaise du journaliste. Gérard Leclerc répond au Président : «Non, non, j’ai fait des choses, je me suis occupé». Nicolas Sarkozy conclut en précisant à son auditoire : «J’avais protesté quand on l’avait mis au placard».

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article