Pour que la PTPM vive et se développe (Ay)

Publié le par Section du Parti Communiste d'Epernay

La solidarité de toutes et tous est nécessaire

 

 

La crise frappe avec brutalité les salariés : multiplication des plans de licenciements, chômage partiel, suppression des postes d’intérimaires...

 

Mais au-delà des difficultés actuelles, des entreprises et des actionnaires veulent profiter de ce contexte pour licencier toujours plus.

 

Dans notre région, les plans de licenciements se multiplient. Dans le bassin d’Epernay, l’entreprise Plysorol risque le dépôt de bilan, avec 110 emplois menacés, sur un site qui a pourtant des carnets de commande importants.

 

Dans la commune d’Aÿ, l’entreprise PTPM a annoncé un nouveau plan de licenciements après les 153 suppressions de postes en 2006. Nombre de licenciés n’ont toujours pas trouvé d’emploi stable, contrairement aux promesses annoncées à l’époque.

 

A Reims, le groupe Trèves dont dépend la PTPM, veut supprimer 150 emplois au Centre d’Etude et de Recherche pour l’Automobile. Le choix de sabrer la recherche en dit long sur les objectifs d’un groupe qui voudrait profiter de la crise pour dégraisser et délocaliser.

Si on laisse faire, c’est l’existence de nombreuses entreprises qui est en jeu. Les salariés ont donc tout intérêt à développer les solidarités avec la population pour exiger qu’on ne leur fasse pas payer une crise dont ils ne sont pas responsables. A la PTPM, à Aÿ, la mobilisation est forte et nous en sommes partie prenante.

 

Il est possible d’obtenir un moratoire sur les licenciements.

Le choix d’accompagner la casse industrielle dans notre pays est désastreux. Dans l’automobile comme ailleurs, tout appelle au contraire à développer ou à relocaliser les productions, à investir dans la recherche, dans des projets alternatifs. Il est possible justement de mettre en place des activités nouvelles, autour du développement de véhicules propres, de déconstruction, du recyclage par exemple.

 

Cela est porté par les salariés, les syndicats, soutenu par le PCF et ses élus. Il faut se faire entendre, ensemble, et avancer pour développer l’emploi, anticiper sur les besoins, pour réorienter la politique industrielle en tenant compte des défis sociaux et environnementaux.

 

Plutôt que de s’enliser dans les délocalisations, les bas salaires, la spéculation, la recherche du profit maximum pour quelques uns, les propositions des salariés, si elles sont soutenues, sont au contraire des réponses à la crise.

 

Capitalisme en crise

 

Tout le monde sent bien que le système ne peut pas rester en l'état sous peine de provoquer une nouvelle dépression mondiale. Depuis des années, nous vivons une très grave crise sociale, faite de chômage, de précarité, de bas salaires, et de reculs de tous nos droits sociaux. Dix fois, on nous a annoncé « le bout du tunnel ». Mais tout s’aggrave. On nous parle de « moraliser le capitalisme ». Autant vouloir apprivoiser un requin. C’est le système lui-même qui est en cause.

                        

Débat sur la crise, ses causes, ses conséquences, les solutions.

 

 Avec Francis Wurtz, député Européen

Mardi 25 novembre

19 h 00 à REIMS,  salle Rossini.

 

 

 

 

 

   

 

 

 

  

 

          

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